Institutions élues
et Associations :
des amours contrariées?

15 janvier 2003 |

« Les associations sont l’expression vivante de la société civile »

« Les institutions élues doivent entretenir des relations partenariales
« Les institutions élues doivent entretenir des relations partenariales avec les associations »

Deux affirmations – parmi beaucoup d’autres – qui décrivent une vision un peu stéréotypée d’une situation plus complexe.

Expressions d’une parcelle de pouvoir dans la société, parfois de contre pouvoir, les associations se parent volontiers des vertus de l’expression directe des citoyens, de la société « réelle ».

Elles assurent parfois des missions de service public qu’elles sont seules à pouvoir exercer. Elles combinent bénévolat et professionnalisme dans une relation parfois délicate.

Pour les institutions élues, les associations sont à la fois :

  • leur gloire (« on a x associations dans notre ville ce qui prouve la richesse de la vie sociale ») et
  • leur cauchemar, en particulier lorsqu’elles agissent dans des domaines dans lesquels l’institution -légitimée par
    le suffrage universel- attache une importance particulière. Par exemple le secteur social pour la gauche élue.

La relation – adulée dans les discours des uns et des autres – s’avère parfois plus âpre au quotidien.

Rien d’étonnant lorsque l’on évoque la « gouvernance » qui, par delà les mots, évoque une association plus étroite des élus et des acteurs aussi divers qu’ils soient de la vie de la cité.

Expression d’une nouvelle étape de la démocratie pour les uns, régression démocratique pour les autres.

Association-relais ? Association miroir de la société ? Association soumise ? Association respectée ? etc. Les visions
et les fonctions diffèrent.

C’est un sujet compliqué… Alors, EPI a décidé d’en débattre et pour cela d’inviter :

  • Bruno MEDJALDI, Adjoint au Maire de Besançon, chargé des associations
  • Pierre BESANCON, Président de GARE-BTT, entreprise d’insertion

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