Revenus du travail et revenus sociaux : Comment sortir des contradictions?

19 Juin 2002 |

L’association EPI a décidé d’aborder une série de questions soulevées lors des élections présidentielles et notamment certaines qui ont servi d’explications au « vote Le Pen ». L’une d’entre elles concerne les rapports entre les revenus du travail et les revenus sociaux :

  • Les revenus sociaux (RMI, CMU, etc.) concernant les personnes en âge de travailler ont pour l’essentiel été mis en place par la gauche pour assurer une protection minimale et lutter contre l’exclusion. Quand bien même d’aucuns revendiquent l’augmentation des minima sociaux, le (faible) écart avec les (bas) salaires tend à constituer une « trappe à chômage ».
  • La multiplication des travaux précaires et/ou à temps partiel non choisi, ou encore le « SMIC 35 heures » conduisent à des revenus du travail faibles en contrepartie d’une vie souvent difficile. Les avantages que procurent pour les employeurs le temps partiel et les réductions de charges sur les bas salaires tendent à constituer des « trappes à bas salaires ».
  • Chacune de ces mesures est partie de bonnes intentions. Mais au final, au sein des mêmes immeubles cohabitent des personnes (sur)vivant d’une forme de revenu ou d’une autre – ou alternativement des deux. Cela engendre des réactions de rejets et d’hostilité envers ceux qui bénéficient de ces revenus sociaux de la part de ceux qui vivent de leur travail (et parfois de moquerie dans le sens inverse).
    • Comment en est-on arrivé là ?
    • Comment sortir de ces contradictions ?
    • Quelles sont les idées-clés pour comprendre et avancer vers des solutions ?

Pour aborder ce sujet et engager un débat, EPI a invité :

Denis CLERC, économiste, fondateur d’Alternatives Economiques

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Invitez largement autour de vous des personnes intéressées par le débat !

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