09 octobre 2002 |
Pour sa réunion de rentrée, l’association EPI a décidé de revenir de manière plus apaisée sur un sujet qui a enflammé les récentes campagnes électorales : quelles réponses donner à la délinquance des mineurs ?
- L’ordonnance du 2 février 1945 sur l’enfance délinquante, qui prônait la primauté de l’éducatif sur le répressif a été – et est toujours – l’objet de polémiques incessantes. Son contenu, comme celui des dispositifs de prévention, est d’ailleurs très mal connu.
- Ces principes sont-ils adaptés aux nouvelles manifestations de la violence des jeunes ou relèvent-ils de l’angélisme ?
- « Le rajeunissement et l’aggravation de la délinquance des mineurs », dénoncés par le Garde des Sceaux, sont-ils des réalités objectives ?
- Une législation plus répressive est en cours d’élaboration par le gouvernement : sanctions éducatives, placement possible en détention provisoire dès l’âge de 13 ans, etc. .
- La modification de la législation avait aussi été évoquée sous le précédent gouvernement.
Notre société se doit de trouver des réponses adaptées à la situations actuelle.
- Les réponses sont-elles seulement d’ordre législatif ?
- Interrogent-elles aussi les pratiques sociales ?
- Quelles sont les nouvelles régulations à trouver ?
Pour aborder ce sujet et engager un débat, EPI a invité :
- M. Franck DESGEORGES, Directeur de la Police Municipale
- M. Tony MORIN, Directeur du service de Prévention spécialisée
Ca vous intéresse ? Venez en discuter avec nous !
Invitez largement autour de vous des personnes intéressées par le débat !
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